mardi 30 mai 2017

Kabhi Alvida Naa Kehna

Titre original : Kabhi Alvida Naa Kehna
Réalisation : Karan Johar
Genre : Romance, Drame
Année : 2006
Durée : 3h15

Synopsis

Une histoire d'amour naît entre Dev et Maya, tous deux déjà mariés par ailleurs. Installés dans une vie monotone et convaincus qu'ils sont heureux dans leurs relations respectives, ils ressentent malgré tout l'envie de vivre quelque chose de plus profond et significatif, et c'est précisément ce qu'ils trouvent l'un auprès de l'autre.
De cette relation née de contraintes plaisantes, ils commencent alors à développer puis à admettre les émotions qu'ils ressentent en leur for intérieur. Lorsque ces sentiments prennent le dessus, il en résulte une collision entre leurs vies et leurs émotions, qui n'épargnera aucun de ceux qui sont impliqués et qui les changera à tout jamais…

Mon analyse

Je voulais voir ce film depuis un moment pour Shahruhk Khan (SRK) mais il réunit aussi d’autres grosses vedettes du cinéma bollywoodien que sont Rani Mukherji, Preity Zinta, et le père et le fils Amitabh et Abhishek Bachchan.

Karan Johar, si traditionnel avec La Famille Indienne, nous offre plus d’audace et moins de pudicité avec Kabhi Alvida Naa Kehna (qui signifie « Ne dis jamais adieu »). Ce film est beaucoup plus osé alors que les films indiens sont généralement tellement pudiques et chastes.

J’adore la complicité entre Amitabh et Abhishek Bachchan, père et fils dans le film et dans la vraie vie, cela se ressent énormément à l’écran. Le fait qu’ils s’appellent mutuellement « Dude » (« Mec ») m’amuse beaucoup. Abhishek joue Rishi, c’est un homme frivole mais il aime sincèrement sa femme Maya. Cette dernière ne connaît pas la grossesse parce qu’elle n’aime pas Rishi comme on aime un mari. SRK est Dev, un ancien joueur de foot célèbre qui perd ses facultés suite à un accident de voiture. En plus de perdre son talent de footballeur, le personnage a aussi mis de côté son caractère désinvolte et agréable. Il est devenu amer et odieux, particulièrement envers son fils qui est tellement mignon. C’est la première fois que SRK joue un personnage qui m’insupporte autant, à la fin du film, je lui aurais fait bouffer son chewing-gum. Sa blessure ne lui donne pas le droit de se montrer aussi abominable avec tout le monde et, soyons honnêtes, s’il n’avait pas été blessé, il aurait été exactement comme sa femme. A la fin, il est toujours aussi insolent même au moment d’avouer ses sentiments pour celle qu’il aime réellement.

Certes, les torts sont partagés entre les deux couples mais les plus coupables sont les amants qui ne font pas d’efforts et jouent avec les sentiments de leur mari et femme respectifs. Quant à ces derniers Rishi et Rhéa, ils ne se demandent jamais où se trouvent leurs conjoints, peut-être parce qu’ils ont trop confiance en eux.

C’est quasi un huis clos parce que l’on retrouve toujours les mêmes lieux, ils sont aux Etats-Unis mais la caméra est tout le temps fixée à la gare, les maisons des deux couples, le banc près du bord de l’eau ou encore le café où les deux amants aiment se retrouver. Ces endroits sont utilisés à répétition que cela en devient oppressant.

Pour résumer, ça pleure beaucoup voire à l’excès et de tout le film, c’est la fin la partie la plus sympa. Cependant, c’est quand même un comble que le couple trompé aide le couple trompeur. Autre petit point « négatif » : c’est quoi ces tenues au magazine de Rhéa ? Les femmes se veulent à la pointe de la mode mais ce n’est absolument pas le cas. Le film date un peu mais il ne faut pas abuser, c’est d’un kitsch.

Je suis un peu déçue par ce film. On a de grands acteurs (surtout Abhishek Bachchan qui me fait beaucoup rire) et un réalisateur de folie mais l’histoire ne m’émoustille pas outre mesure. La musique sauve un peu les meubles pour certaines situations mais ne bouleverse pas non plus.


Un des points positifs du film est la chanson « Rock’n’Roll Soniye » où l’on retrouve la partenaire de toujours de SRK, Kajol pour une brève apparition. De plus, dans ce clip, on peut voir que le père et le fils ont la même manière de danser.

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