vendredi 16 février 2018

La Servante écarlate

Auteure : Margaret Atwood
Editions : Pavillons Poche (Robert Laffont)
Genre : Dystopie
Date de sortie : 2015
Nombre de pages : 544

Quatrième de couverture
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Mon avis


Comment vous expliquer pour ce livre !? J’étais tellement contente de le recevoir à Noël et à force d’en entendre parler, je dois avouer l’avoir un peu idéalisé… un peu trop même


Déjà, je n’ai rien compris aux trente-cinquante premières pages.
J’ai eu BEAUCOUP de difficultés à entrer dans l’histoire et à me projeter : pendant cette lecture, mon imagination a longtemps refusé de faire son boulot. De ce fait, arrivée à plus de cent pages, j’étais toujours aussi perdue dans le récit jusqu’à ce que la lumière commence à se faire…

Ce livre représente principalement les pensées de notre personnage principal Defred, qui a une conversation très dissolue avec elle-même. Ses pensées sont un mélange entre son passé lointain, son passé proche (le renversement du gouvernement et l’embrigadement des femmes) et son présent qu’elle associe à plein de petits détails du quotidien (et parfois même son futur). Du coup, c’était plutôt compliqué à comprendre…

Je pensais vraiment que Defred serait dans la rébellion, dans l’action mais ce n’est pas le cas, elle se laisse porter par les évènements et les gens. Elle prend tout au pied de la lettre et même si elle réfléchit beaucoup, elle met un certain temps à comprendre que les évènements peuvent avoir une autre signification.

Je tiens aussi à préciser que la quatrième de couverture est un mensonge : Defred n’entre pas en « résistance », certes, elle défie les nouvelles lois mais ne participe aucunement à un quelconque acte de résistance, ce qu’elle fait surtout c’est ressasser. Mis à part cela, on se laisse prendre par cette histoire et ce qu’il s’y produit pourrait très bien arriver un jour, c’est plausible et cela fait terriblement peur.

Le livre nous décrit une société où les femmes sont devenues des réceptacles à la fertilité, elles n’ont plus aucun droit et sont au service des plus puissants pour procréer, c’est leur seule utilité dans la vie. Au début, les femmes ont perdu leur emploi, leur accès au compte bancaire puis les fanatiques religieux ont assassinés le président et les hommes au pouvoir. (Par exemple, le deuxième mariage n’est plus reconnu comme tel et les femmes doivent donc être séparées des hommes.) L’histoire de base est géniale et hallucinante maiiiis… il en faudrait plus. Defred ne fait que raconter, il n’y a pas de réelles actions.

Honnêtement, je ne comprends pas l’engouement que tout le monde a eu pour La Servante écarlate … Je dirais simplement que c’était une bonne lecture mais pas un coup de cœur. Après, le fait qu’elle ait été adaptée en série explique que cette histoire datant de 1985 soit revenue au goût du jour et à cause de son drôle d’écho à la société actuelle.

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