mardi 1 août 2017

Le rideau de ténèbres

Auteur : Dean R. Koontz
Editions : J’ai lu
Genre : Epouvante, Policier
Date de sortie : 1986
Nombre de pages : 288

Quatrième de couverture
     Quatre crimes en deux jours. Bah ! pour Jack Dawson, policier new-yorkais, quoi de plus banal ? Ce qui l’est moins, c’est que les victimes n’ont été ni poignardées ni abattues mais mordues, griffées à mort. Des bêtes, nul doute, mais lesquelles ? Et venues d’où ? Sur les corps, des milliers de traces sont là – non identifiables.
     Atroce, dément, surnaturel… mais les flics refusent le surnaturel. Sauf Dawson peut-être, que le hasard a conduit sur la piste d’un étrange Haïtien. La magie noire, le vaudou…
     Pourquoi rejeter l’hypothèse ? D’autant que l’enquête piétine, que de monstrueuses petites créature ont surgi, ici et là, que d’autres meurtres pareillement « signés » sont commis, que New York commence à paniquer…
Mon avis

Cet auteur m’a été vivement conseillé par la personne qui s’occupe de la section « Livres » à Emmaüs. Quand il m’a vu prendre un Stephen King, il m’a dit « Koontz, c’est comme King, ils sont comme frères et ils écrivent pareil ». Bon, il m’en fallait pas plus pour me lancer dans Le rideau de ténèbres sans connaître l’auteur et sans connaître l’histoire.

Après quelques recherches, il s’est avéré que Dean R. Koontz est un écrivain reconnu en Amérique et certaines de ses œuvres sont de grand succès. Il est spécialisé dans le fantastique, le policier et les deux combinés pour donner des romans à suspens.

J’ai eu énormément de mal à entrer dans ce livre. J’étais à plus de la moitié que je me demandais encore si je n’allais pas tout simplement abandonner l’affaire, surtout que d’autres livres me faisaient vraiment de l’œil dans ma bibliothèque. Et puis au fil des pages, j’ai quand même voulu savoir comment toute cette histoire allait se finir, et au final, je suis déçue. En voulant aller jusqu’au bout pour donner un avis concret à ce gentil vendeur, je n’ai pas vécu une bonne lecture. En plus, l’histoire parle de créatures qui ressemblent à des rats et qui apparaissent la nuit pour vous tuer ou plus spécifiquement vous déchiqueter et vous éviscérer. Et comme je lisais ce livre vers minuit, j’ai franchement flippé, petite nature que je suis !

Le personnage de Jack Dawson, soi-disant super flic, super père, le plus Juste parmi les Justes, je le trouve parfois très insouciant. On menace ses enfants = il passe la soirée tranquille avec sa collègue, alors qu’il connaît toute la puissance du méchant de l’histoire, il continue à se dire « les gosses sont en sécurité » alors que ce n’est pas le cas et cette manie de toujours répéter « les gosses »… Rrr ! Ce sont ses enfants quand même… à croire qu’il ne connaît plus leurs prénoms. En ce qui concerne les enfants, ils sont vraiment mignons (surtout le petit Davey) et malins pour leur âge. Toutefois, quand je lis que la petite Penny, 11 ans, demande à une femme qu’elle vient de rencontrer si elle peut l’appeler « Maman »… non mais là, wtf ?! (C’est quoi ce bordel ?) Encore plus, quand cette dernière accepte. Dans le « wtf !? », on a aussi le personnage de Dean qui a perdu sa femme il y a 18 mois et qui est amoureux d’une autre femme avec qui il a juste couché la veille…

Quant à la fin, elle est très longue et très prévisible (sauf le coup de la télépathie kitsch, ça, je ne l’avais pas vu venir) et on n’assiste même pas aux retrouvailles de la famille.


Je suis déçue par ce livre. L’histoire est répétitive et looongue. Toutefois, le côté « épouvante » a très bien fonctionné sur moi avec les étranges petites bêtes tout droit sorties de l’Enfer. Cette lecture est un échec mais je ne désespère pas et relirais du Dean R. Koontz.

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